L’enfer est sous nos pieds
En 1989, en Sibérie, un forage profond de 16 km aurait été effectué sous la direction de scientifiques soviétiques et étrangers (des Norvégiens, notamment).
Le projet avait pour but de trouver un moyen d’être averti d’un séisme. Les chercheurs voulaient donc placer au fond d’un tubage de forage un micro spécial relié à un magnétophone en surface.
Ils espéraient pouvoir ainsi enregistrer le bruit produit par le début d’un déplacement des plaques continentales, et prévoir l’arrivée d’un tremblement de terre.
Arrivée à 16 km de profondeur, la colonne de forage se serait mise à tourner à vitesse maximum, signe que le trépan tournait à vide, dans une poche importante ou une caverne.
Le capteur de température au fond indiquait alors 110°C. Une fois la colonne de forage remontée, un nuage gazeux sortit du tube.
C’est alors que sous les yeux incrédules des techniciens, une créature monstrueuse avec des crocs serait sortie en hurlant sauvagement avant de disparaître.
Retrouvant leur sang froid, les scientifiques descendirent leur micro. Au lieu du bruit de plaques lithosphériques en déplacement, ce fut une voix hurlant de douleur qui fut entendue. Croyant à une défectuosité, les ouvriers vérifièrent le matériel. Mais, tout fonctionnait normalement.
Ce n’est pas une mais des millions de voix humaines qui avaient été enregistrées.
Toute cette histoire n’est sans doute qu’un canular. Cet enfer sibérien a un arrière goût de goulag, mais sait-on jamais ?
Source : Science & Vie 886, juillet 1991